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 LES GRENADES

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AuteurMessage
Kiveudesprunos
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Kiveudesprunos


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MessageSujet: LES GRENADES   LES GRENADES Icon_minitimeMar 2 Déc - 14:50

GRENADES de COD 5

Sticky bomb
No 74 ST Grenade
LES GRENADES Sticky10
Pays Royaume-Uni
Type Grenade anti-char
Fabricant Kay Brothers
Date de création Été 1942
Durée de service 1 an
Masse (chargé) 1 000 g
Longueur 241 mm
Capacité 600 g

La sticky bomb (« bombe collante » ; son nom officiel étant No 74 ST Grenade) est une grenade britannique atypique utilisée pendant la Seconde Guerre mondiale. Dangereuse à manipuler par nature, son utilisation fut semble-t-il laissée à la British Home Guard. Les sticky bombs furent employés dans le désert dès le début de l'année 1942, probablement comme mesure provisoire due à l'inefficacité des autres armes anti-char alors utilisées par l'infanterie britannique.

Généralités
La sticky bomb est une des premières versions de grenades anti-char. Pour faire exploser la bombe sur le blindage du véhicule, elle était enduite d'une substance collante, d'où son nom.

Elle fut créée par un département expérimental, le « MD1 », lui-même créé en 1940 par le professeur Frederick Lindemann, sous les ordres du général de division Millis Jefferis. Le département MD1 étant relativement indépendant, ses idées pouvaient être rapidement développées.
La grenade consiste en une sphère de verre contenant l'explosif liquide et une manche en plastique (bakélite) contenant le fusible. La sphère étant recouverte d'une couverture en laine enduite d'un adhésif très puissant fait de résine - suffisamment puissant pour maintenir la grenade collée sur un char. Une boîte métallique légère recouvrait le tout ; on donnait aux troupes les bombes ainsi emballées.

Pour l'utiliser, on tirait sur une goupille pour ouvrir la boîte, puis une seconde pour le fusible. Une fois jetée vers sa cible, elle fonctionnait comme une bombe Mills : une manche se détachait, touchant la mèche. Si tout allait bien, la grenade touchait sa cible (jusqu'à 60 m), s'y collait et explosait.

Toutefois, si la grenade se collait à quelque chose d'autre, comme les vêtements de celui qui essayait de la jeter, cette personne risquait sa vie, si la grenade était armée ou activée.

Un jeune membre de la Home Guard se rappelle un incident survenu avec un sticky bomb lors de l'entraînement :

« La sticky bomb était plus compliquée. Ca ressemblait à une grande pomme d'amour. Il y avait une bande adhésive blanche que tu devais décoller, puis tu secouais un peu la bombe et ça séparait les deux moitiés, te laissant avec une bombe collante comme une pomme d'amour pleine de nitroglycérine. Tu appuyais sur un bouton dans la manche et tu donnais un bon coup avec sur le côté d'un char ennemi qui passait, qui dans notre cas était une vieille chaudière en fer tirée derrière un camion. C'est pendant l'entraînement qu'un soldat a vu une des bombes se coller à son pantalon sans pouvoir l'en décoller. Un ami, agissant rapidement, a arraché le bas du pantalon et l'a jeté, avec la bombe. Après l'explosion le bas du pantalon était un peu abîmé, mais je pense qu'il l'était déjà avant l'explosion.[2] »

D'autres témoignages comparent également l'arme aux pommes d'amour
Même en n'étant pas utilisé, le verre était fragile et pouvait être facilement cassé pendant le transport des grenades. La nitroglycérine était sensible aux chocs. Par conséquence, ces bombes ne furent jamais très populaires, quoiqu'elles furent efficaces.

Les sticky bombs furent distribuées aux forces britanniques du Moyen-Orient en 1942. Elles furent efficaces contre les chars ennemis, dont plusieurs furent détruits ainsi pendant la première bataille d'El Alamein
Dans le film Il faut sauver le soldat Ryan, sorti en 1998, le personnage de Tom Hanks se voit obligé d'utiliser des sticky bombs improvisées comme dernière défense contre les chars lourds « Tigre ». Ces sticky bombs ne sont pas des No 74 ST Grenade officielles mais des bombes improvisées ; les troupes mettent de la composition B dans des chaussettes et recouvrent le tout d'huile mécanique pour les rendre collantes.

Presse-purée est un terme utilisé pour désigner les grenades à main de conception allemande de la première et seconde guerres mondiales qui ressemblaient vaguement au presse-purée, l'ustensile de cuisine.
LES GRENADES 24-43_10
Le nom original est Stielhandgranate (litt. grenade à main à manche)

Elles étaient munies d'un manche en bois pour la préhension, au bout duquel était fixé une charge explosive.
Dans le manche était mis le mécanisme déclencheur que l'on actionnait en tirant sur une cordelette qui elle faisait place à un bouton que l'ont devait actionner
Un embout de sécurité était vissé au bout du manche pour que la cordelette ne puisse pas se prendre dans les branches et déclencher la grenade par accident

Grenade à fragmentation Mk II

Type Grenade à main
Pays États-Unis
Entrée en service 1917
Fin de service 1967
Caractéristiques
Poids 600 grammes
Diamètre
elliptique
Explosif TNT
Quantité 57 grammes
LES GRENADES 150px-10

Historique
En 1917, lors de l'entrée en guerre des États-Unis aux côtés des Alliés, l'armée de ce pays n'existait qu'à l'état embryonnaire, mal organisée et mal équipée. Le Président Woodrow Wilson chargea le Commandant du Corps Expéditionnaire, le général John J. Pershing, de structurer l'Armée de sorte qu'elle corresponde aux conditions nécessaires pour une armée moderne et combattant un ennemi mieux organisé. Cet état de sous-organisation découlait du fait que cette nation n'était jamais intervenue dans un conflit important hors du continent américain. À leur arrivée sur le continent européen, les troupes de l'US Army sont obligées d'utiliser le matériel produit par les britanniques et les français, faute de matériel propre adapté, par exemple le fusil anglais Lee-Enfield Mk1, le fusil-mitrailleur français Chauchat, les grenades britanniques Mills Bomb, françaises F-1 et Foug citron.

Devant ce dénuement, les ingénieurs américains mettent au point, trop rapidement, une grenade à main d'un modèle exigeant beaucoup trop de manipulations pour être utilisée efficacement dans les conditions du front : il faut la dégoupiller, retirer le couvre-amorce métallique puis faire pivoter latéralement la cuillère de 45° pour libérer le percuteur avant de la lancer. De plus, le délai entre l'amorçage et l'explosion était de 7 secondes, temps trop long permettant aux allemands de la renvoyer dans les lignes Alliées. Cette première grenade était la Mk I, ou Mark I (Modèle N°1), construite en fer coulé et munie d'un mécanisme d'allumage automatique ressemblant de façon frappante à l'allumeur français Henri Leblanc 1917, qui fonctionne sur le principe de la souricière (Mouse trap en anglais). À noter qu'on a jamais pu déterminer avec certitude quel type d'allumeur a été copié sur l'autre

En plus d'être trop complexe à mettre en œuvre, la Mk I présente des défauts de conception, entre autres la pré-fragmentation du corps en fer moulé. Cette pré-fragmentation externe comportait 4 rangées sur 8 colonnes (32 éclats théoriques), mais le fait que le corps se brise à l'explosion en faisait une arme assez inefficace : elle produisait peu d'éclats et ce de manière fort aléatoire. Les Mk I sont mises à disposition des unités US sur le Front de la Marne, mais, en raison de leurs défectuosités conceptuelles, très peu ont été utilisées. Les ingénieurs militaires, conscients de leur échec, retravaillent le corps de cette grenade et son système d'allumage. Leurs travaux aboutissent en 1918 sur la grenade Mk II. Cette seconde grenade, nettement plus efficace, devient la grenade à main standard de l'armée des États-Unis et d'autres pays après la Première Guerre mondiale. On peut officiellement dater l'apparition de la Mk II lorsque le corps de la grenade fut pré-fragmenté en 8 colonnes sur 5 rangées (40 éclats théoriques) et que l'allumeur fut simplifié : disparition de la cuillère fixe à pivot et du couvre-amorce, le tout étant remplacé par un ensemble unique où la cuillère était solidaire avec le couvre-amorce, et était éjectée lors du lancer. Le délai entre l'amorçage et l'explosion fut réduit à 5 secondes. Les premières Mk II possédaient une cuillère plus courte que les modèles courants.

La grenade Mk II durant la Seconde Guerre Mondiale et après
Le 7 décembre 1941, le Japon attaque la base de Pearl Harbor et provoque l'entrée en guerre des États-Unis. Durant le mois de décembre 1941 et presque toute l'année 1942, le Japon balaie les positions américaines dans le Pacifique.

Lors de combats acharnés (notamment aux Philippines, dans la presqu'île de Bataan), les soldats américains remarquent que la peinture jaune utilisée sur leurs grenades Mk II, combinée au climat chaud et humide, favorise la prolifération de moisissures qui altèrent le fonctionnement, provoquant dégagement de fumée et bruits fusants. Ces défauts permettent aux soldats nippons de localiser la grenade avant qu'elle n'explose et de la renvoyer dans les lignes ennemies.

À l'époque, les Mk II sont dotées d'allumeurs/détonateurs de la série M10A1 et M10A2. À partir de la bataille de Guadalcanal, les Mk II sont progressivement repeintes en Olive Drab (vert olive), ne conservant qu'un anneau jaune peint autour du col du corps de grenade pour indiquer qu'elles sont chargées d'explosif. Les anciens allumeurs sont également remplacés par ceux des séries M10A3 et M200, nettement moins sensibles aux moisissures, rendant leur localisation plus difficile. C'est aussi à cette époque qu'apparaissent les premiers corps de grenade en fer moulé d'un seul bloc, sans vis de remplissage dans le fond, les nouveaux types d'allumeurs permettant de remplir le corps de grenade d'explosif par le col où il sera vissé. Au début de la Seconde Guerre mondiale, le manque de trinitrotoluène (TNT) contraint à utiliser des charges de 23 grammes de nitrate d'ammonium.

Au fur et à mesure de l'évolution de la guerre et de l'expansion de l'industrie de guerre des États-Unis, le TNT granulé est de plus en plus utilisé, ainsi que d'autres explosifs plus puissants et à l'efficacité accrue par l'ajout de composés pyrotechniques tel que le tétryl ou la poudre d'aluminium. D'autres types d'allumeurs/détonateurs voient aussi le jour, ne dégageant ni bruit, ni fumée (entre autres, la série des M6). Les nouveaux types de corps de grenade sans vis de remplissage fait naître l'appellation officieuse MkII-A1, bien qu'on n'en trouve pas trace dans les documents émanant du Gouvernement Fédéral des États-Unis. Les corps des allumeurs/détonateurs de cette époque sont construits en alliage léger à base de zinc et d'antimoine, l'aluminium étant alors réservé, de par sa rareté, sa difficulté de production et son prix élevé, à la production aéronautique.

La sécurisation de l'allumeur

Le système souricière provoquait parfois des accidents mortels pour les lanceurs de grenade : en effet, une fois la goupille arrachée, la cuillère avait tendance, poussée par le percuteur et son ressort, à sortir de son emplacement sans que le lanceur ne s'en rende compte et ainsi amorcer la grenade à son insu, provoquant une explosion prématurée. Ce système était la cause d'accidents depuis sa création, 25 ans plus tôt. Il fut contrecarré très simplement, en prolongeant l'axe du pivot du percuteur de 2 millimètres de chaque côté et en y usinant un côté plat. Ce dispositif empêche alors la cuillère de sortir de son logement avant que le lanceur ne la lâche. Vers la fin de la guerre apparaît la série des allumeurs M204, sur lesquels le système d'amorçage est le même que sur les grenades modernes, rendant obsolète le dispositif précédent. La Mk II sert encore durant la guerre de Corée et au début de la guerre du Viêt Nam.


source wikipédia
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